Société
Brésil : un maire et un conseiller règlent leurs différends politiques sur un ring de boxe
L’histoire semble être drôle, mais très sérieuse. Tout s’est passé entre Simão Peixoto, le maire de Borba et un ancien conseiller du nom d’Erineu da Silva. Les deux hommes politiques brésilien ont réglé leurs conflits politiques sur un ring de boxe avec des coups de poing.
Tout a commencé lorsque l’ancien conseiller Erineu da Silva a été furieux contre le maire Simão Peixoto qui n’a pas pu conserver un parc aquatique près de la rivière Madère. Il a donc invité à affronter publiquement le maire qui n’a pas refusé de relever le défi.
Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, le maire de Borba a répondu sèchement au conseiller l’affirmant sa disponibilité de l’affronter mais seulement sur un ring.
«Montre ton visage ! Je ne suis pas un combattant de rue… Je suis le maire de la municipalité de Borba. S’il veut vraiment se battre… nous sommes prêts à se battre… j’ai toujours été un gagnant », a-t-il déclaré en novembre.
Finalement, le combat a eu lieu. Le dimanche 12 décembre dernier, les deux hommes se sont affrontés sur le ring. Le maire Peixoto est arrivé aux environs de 2h30 affichant une rage et une grande détermination. Entouré de ses assistants, il portait une serviette noire avec le nom «Jésus» estampé dessus.
Avant sa montée sur scène, il a piétiné sur l’estrade avant de faire face à son rival Silva. Le combat a duré 13 minutes au vu et su de plusieurs personnes qui ont payé. Dès l’entame, le maire a brièvement projeté le conseiller Silva au sol. Mais Silva revient à la charge et malmène sérieusement le maire.
Après trois rounds chaotiques, «le maire de Borba était quasiment incapable de marcher à cause du nombre de low kicks qu’il recevait de son adversaire», a rapporté BNC Amazonas. Il a été voué à l’échec devant tout le monde.
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.
Société
Brésil : une tempête fait au moins treize morts dans le Sud-Est
Au moins treize personnes ont perdu la vie lors d’une violente tempête qui a touché vendredi le sud-est du Brésil, notamment la région montagneuse de l’État de Rio de Janeiro où les autorités qualifient la situation de «critique».
Le gouvernement de l’État de Rio a confirmé quatre morts dans l’effondrement d’une maison et d’un petit bâtiment à Petrópolis, une ville touristique située à environ 70 kilomètres de la capitale de l’État.
Une équipe de l’AFP a assisté samedi matin au sauvetage d’une fillette qui avait été ensevelie pendant seize heures sous les décombres, et à la découverte du corps de son père près d’elle. «Le père a héroïquement protégé la fillette avec son corps et elle a été sauvée (…) Nous sommes dans la douleur, mais reconnaissants pour ce miracle», a déclaré à l’AFP Luis Claudio de Souza, 63 ans, voisin et propriétaire d’un bar du quartier.
Une situation «critique»
La situation à Petropolis est «critique», en raison de «pluies intenses et du débordement de la rivière Quitandinha», a prévenu le gouverneur Claudio Castro vendredi sur les réseaux sociaux.
Au total, l’État de Rio a enregistré sept décès depuis vendredi en raison des pluies, dont d’autres à Teresópolis, Santa Cruz da Serra et Arraial do Cabo, selon le gouvernement. Par ailleurs, la défense civile d’Espírito Santo a confirmé samedi après-midi quatre décès dans le sud du territoire.
Par ailleurs, deux enfants sont morts vendredi dans des incidents liés à la pluie sur le littoral de São Paulo. La tempête est due à l’arrivée d’un front froid qui a fait des ravages en milieu de semaine dans le Rio Grande do Sul (sud), puis a touché São Paulo et Rio, avant d’atteindre Espírito Santo, ont expliqué les météorologues de l’Institut national de météorologie (Inmet). La gravité des inondations a été illustrée par des images aériennes montrant la ville de Mimoso do Sul sous les eaux, diffusées par les pompiers.
Les prévisions de l’Inmet avaient anticipé une tempête «sévère», en particulier à Rio, avec des précipitations de 200 mm de pluie par jour entre vendredi et dimanche. Ce volume dépasse la moyenne historique de 141,5 mm estimée pour l’ensemble du mois de mars.
La tempête survient après une vague de chaleur dans la région, où une température ressentie de 62,3ºC a été enregistrée dimanche à Rio de Janeiro. Le Brésil, qui subit les effets du changement climatique, est en proie à des catastrophes naturelles à répétition. Plus de 230 personnes étaient mortes à Petropolis en 2022 à la suite de fortes pluies.
Avec AFP