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Brésil : Bolsonaro condamné en appel pour ses attaques contre les journalistes
Une Cour de São Paulo a confirmé jeudi 25 mai en appel la condamnation au civil de l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro pour ses constantes attaques contre les journalistes durant son mandat (2019-2022).
La Cour a confirmé un jugement de juin 2022 par lequel un tribunal avait donné raison au Syndicat des journalistes professionnels de l’État de São Paulo (SJPSP), a indiqué ce dernier sur son site Internet.
Le SJPSP poursuivait Jair Bolsonaro pour ses «offenses et agressions répétées» contre les journalistes, constitutives selon lui d’un «harcèlement moral systématique contre l’ensemble de la profession».
«Un grand pas pour l’ensemble de la profession»
La Cour a cependant réduit de moitié les dommages et intérêts auxquels a été condamné l’ancien président, à 50.000 reais (9.250 euros) contre 100.000 reais alloués au SJPSP en première instance.
«Cette victoire est un grand pas pour l’ensemble de la profession qui, tout au long du mandat de Jair Bolsonaro, a subi des attaques récurrentes», s’est néanmoins félicité le syndicat.
Pendant qu’il était au pouvoir, Jair Bolsonaro a constamment accusé la presse de propager de fausses nouvelles à son encontre afin de lui nuire. À plusieurs reprises, il a attaqué verbalement des médias et des journalistes, en particulier des femmes.
Les avocats de Bolsonaro avaient soutenu durant le procès que leur client ne s’en était pas pris à la profession dans son ensemble, mais seulement à des individus en particulier.
Avec AFP
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Nouvelle-Calédonie : opposants et partisans du gouvernement manifestent
Opposants et partisans du gouvernement de Nouvelle-Calédonie ont manifesté jeudi à Nouméa, les uns menaçant de mettre «le bordel», les autres appelant à la «sérénité», sur fond de tensions autour d’une réforme constitutionnelle sensible qui se joue à Paris sur l’avenir politique de l’archipel.
Le premier rassemblement s’est tenu devant le congrès à l’appel de deux formations non-indépendantistes, les Loyalistes (affiliés à Renaissance) et le Rassemblement (LR), contre un gouvernement local jugé «illégitime» par Sonia Backès, la leader des Loyalistes et présidente de la province sud.
Réforme constitutionnelle
Les manifestants, 3500 à 4000 selon la police et 6000 selon les organisateurs, se sont réunis pour envoyer «un signal» aux parlementaires qui examinent une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral aux élections provinciales de l’archipel, jusque-là circonscrit aux natifs et aux résidents de longue date.
«Je le dis à Paris aujourd’hui, aux parlementaires qui tremblent: le bordel, c’est nous qui le mettrons si on essaie de nous marcher dessus!», a martelé Sonia Backès, ancienne secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté (2022-2023). Le texte, examiné mardi au Sénat, doit faire l’objet d’un vote solennel le 2 avril, avant de cheminer vers l’Assemblée nationale en mai.
Plus tard dans la matinée, ce sont les indépendantistes, partisans du gouvernement calédonien, qui ont défilé à Nouméa. Eux ont dénoncé cette volonté d’ouvrir le corps électoral et soutenu la politique de Louis Mapou, premier indépendantiste élu à la présidence du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie.
Ce dernier a appelé à «construire ensemble, dans la sérénité». «On doit rester dans ce cadre et sur ce créneau (…). C’est ce qui relève de la responsabilité du peuple premier et de ceux qui luttent pour l’indépendance», a-t-il lancé aux manifestants. Mardi, son congrès avait retiré un projet de «taxe carburant», contesté par plusieurs organisations patronales, provoquant la levée des blocages des dépôts de carburant de l’archipel en cours depuis le 21 mars.
Avec AFP
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La FNSEA appelle Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre»
Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a appelé ce jeudi le président de la République à exprimer sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre».
«Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation n’était pas mûre», a souligné Arnaud Rousseau lors du congrès annuel du syndicat à Dunkerque.
«Qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État ? Le discours (de 2017, NDLR) de la montée en gamme a vécu, qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.»
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