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Boxe : Mike Tyson visé par une nouvelle plainte pour viol au début des années 1990
L’ex-champion de boxe poids lourds, trente ans après sa première condamnation, doit faire face à une nouvelle accusation au tribunal civil du comté d’Albany.
L’ancien champion américain de boxe à la vie chaotique Mike Tyson est accusé par une femme, qui a porté plainte au civil, de l’avoir violée dans une limousine au début des années 1990 près de New York, indique un document judiciaire.
Celui qui fut considéré comme l’un des meilleurs poids lourds de tous les temps avait déjà été jugé coupable en 1992 de viol contre la mannequin Desiree Washington, 18 ans au moment des faits. Il avait alors passé trois ans derrière les barreaux.
Procédure lancée en décembre
Trente ans plus tard, une femme, qui a tenu à rester anonyme dans la procédure parce qu’elle craint d’être «attaquée par les médias et tous les fans» de Mike Tyson, a déposé plainte pour «viol» début janvier devant un tribunal civil du comté d’Albany. Elle réclame 5 millions de dollars de dommages et intérêts.
La procédure est rendue possible par une loi de l’État de New York entrée en vigueur fin novembre et permettant, pendant un an, aux victimes d’agressions sexuelles de réclamer un procès au civil sans craindre la prescription.
Dans un bref témoignage daté du 23 décembre 2022 et joint à la procédure, la plaignante assure avoir rencontré le boxeur «au début des années 1990» dans une discothèque, puis l’avoir suivi dans sa limousine, où il l’aurait agressée avant de la violer.
Elle fait état de séquelles physiques et surtout psychologiques qui l’ont poursuivie pendant des années. Mike Tyson n’avait pas réagi mardi 24 janvier au soir.
Un parcours mouvementé
Né à Brooklyn en 1966, Mike Tyson a vécu une enfance et une adolescence de petit délinquant avant de devenir le champion incontesté des poids lourds dans les années 1980, terrifiant ses adversaires avec sa fureur sur le ring et une puissance de frappe phénoménale.
Mais après la prison, Mike Tyson ne parvient pas à garder ses titres, battu notamment en 1996 par Evander Holyfield, lors d’un match mémorable où il mordit les oreilles de son adversaire jusqu’au sang.
En proie à la dépression et aux addictions, il a continué à faire parler de lui, jouant notamment dans un one-man-show où il raconte ses hauts et ses bas.
En novembre 2020, il était remonté sur le ring, à 54 ans, face à Roy Jones Jr (51 ans), avec un nul à la clé.
Avec AFP
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Kenya : après la mort du chef des armées, Nairobi entame trois jours de deuil national
Le Kenya a entamé vendredi trois jours de deuil national après la mort dans un accident d’hélicoptère de son chef des armées et de neuf hauts responsables militaires.
«Dernier hommage», titrait en première page le quotidien Daily Nation. Âgé de 61 ans, Francis Omondi Ogolla avait été nommé à la tête des armées le 29 avril 2023 par le président William Ruto. Le bilan tragique de cet accident avait été annoncé jeudi soir par le président à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité kényan qu’il avait convoqué en urgence. Deux militaires ont survécu au crash.
«Un éminent général quatre étoiles est tombé dans l’exercice de ses fonctions et au service du pays», avait poursuivi William Ruto. L’hélicoptère s’est écrasé jeudi en début d’après-midi dans la région reculée de Sindar, dans le comté d’Elgeyo Marakwet, à environ 400 km de Nairobi.
L’armée de l’air a dépêché une équipe d’enquêteurs pour établir les causes de l’accident. Selon le président Ruto, les hauts gradés étaient à bord d’un hélicoptère Bell UH-1B, surnommé «Huey», un appareil développé dans les années 1950 et largement utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.
Une perte pour «toute la région»
Des médias kényans ont indiqué qu’il s’agissait du cinquième accident d’hélicoptère militaire en 12 mois, les appareils étant souvent vieux et mal entretenus. En juin 2021, au moins 10 soldats avaient été tués lorsque leur hélicoptère s’était écrasé au cours d’un exercice d’entraînement au sud de Nairobi.
Des messages de condoléances ont été envoyés, entre autres, par l’Union africaine, le groupement régional d’Afrique de l’Est (IGAD) et les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union européenne au Kenya. «Cette perte n’est pas seulement ressentie par le Kenya, mais aussi par toute la région», a déclaré le secrétaire général de l’IGAD, Workneh Gebeyehu, sur X.
Passé par l’Ecole militaire de Paris et le National Defence College of Kenya, le général Ogolla avait commencé sa carrière en avril 1984 dans l’armée de l’air, selon le site du ministère kényan de la Défense.
Avec AFP
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Chine : Apple contraint de retirer les applications WhatsApp et Threads à la demande des autorités
Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d’applications en Chine à la demande des autorités, rapporte vendredi l’agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés.
La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l’Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l’agitation.
De nombreux sites (Google, Youtube…), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook…) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages.
«L’administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale», a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l’agence d’information financière Bloomberg.
«Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d’accord», a précisé Apple dans un communiqué, toujours selon Bloomberg.
Apple n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. WhatsApp est une populaire application de messagerie instantanée, tandis que le réseau social Threads est un concurrent de X (ex-Twitter).
Pas de réponse
Toutes deux appartiennent au groupe américain Meta, qui a renvoyé l’AFP vers Apple pour un commentaire. Sollicités, ni le régulateur chinois de l’Internet (CAC) ni le ministère de l’Industrie et des Technologies, qui supervise également en Chine l’internet, n’ont répondu dans l’immédiat.
Vendredi, WhatsApp et Threads étaient indisponibles sur la version chinoise de l’App Store, la boutique virtuelle d’Apple où se téléchargent les applications. Elles restent cependant téléchargeables sur des App Store situés hors de Chine continentale.
WhatsApp est largement supplanté en Chine par WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social, achats et réservations). L’application, présente sur la quasi-totalité des téléphones dans le pays, sert quotidiennement de moyen de paiement à des centaines de millions de Chinois.
Quant à Threads, qui permet de publier publiquement et pour ses abonnés des contenus texte, photo et vidéo, il a un équivalent depuis 2009: Weibo. Les produits Apple, de l’iPhone à l’iPad, sont immensément populaires en Chine, l’un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis.
La marque à la pomme s’est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. Son PDG a été plusieurs fois reçu par de hauts responsables, tel un chef d’Etat.
Avec AFP