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Biden reporte la déclassification d’archives secrètes sur l’assassinat de John F. Kennedy
La Maison Blanche a expliqué dans son communiqué que les archivistes avaient pris du retard dans l’examen des dossiers en raison de la pandémie de Covid-19 et avaient besoin de temps.
La déclassification de nouvelles archives secrètes sur l’assassinat à Dallas en 1963 de l’ancien président américain John F. Kennedy va être reportée d’un an, a annoncé vendredi le président américain Joe Biden.
«Les agences ayant proposé que la déclassification de toutes les informations contenues dans les archives soit reportée, je certifie qu’elle le sera jusqu’au 15 décembre 2022», près de 60 ans après l’assassinat, écrit le président Joe Biden dans un communiqué.
En 2017, sous la présidence de Donald Trump, les Archives nationales des Etats-Unis avaient déclassifié à trois reprises une série de dossiers.
La Maison Blanche a expliqué dans son communiqué que les archivistes avaient pris du retard dans l’examen des dossiers en raison de la pandémie de Covid-19 et avaient besoin de temps.
Lee Harvey Oswald, seul coupable ?
Ce report est nécessaire «afin de prévenir toute atteinte à la sécurité militaire, aux opérations du renseignement, au maintien de l’ordre public et à la conduite de relations extérieures», a souligné le président Biden.
Il a expliqué que toutes ces considérations apparaissaient comme étant «plus importantes que l’intérêt général de voir une déclassification immédiate».
La commission sur l’assassinat de JFK, connue sous le nom de «Commission Warren» du nom de son président Earl Warren, alors président de la Cour Suprême des Etats-Unis, avait conclu en 1964 que Lee Harvey Oswald, un ancien commando marine qui avait vécu en Union Soviétique, avait agi seul dans l’assassinat du président Kennedy.
Mais dès leur publication, les conclusions de ce rapport avaient créé de controverses, le travail de la commission étant critiqué dans des études ultérieures. Une commission du Congrès avait par la suite conclu que JFK avait «probablement été assassiné comme conséquences d’un complot».
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Sénégal : Macky Sall reçoit Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au palais présidentiel
Le président sortant du Sénégal, Macky Sall, a reçu son successeur élu, le Président Bassirou Diomaye Faye, en compagnie de l’opposant Ousmane Sonko, ce jeudi 28 mars.
Les deux présidents ont tenu des discussions approfondies sur les défis majeurs de l’État ainsi que sur les modalités de la cérémonie de prestation de serment et de passation de pouvoir.
La solennité de cet événement s’est prolongée lors de la visite du palais présidentiel, où les échanges se sont déroulés dans un cadre officiel, soulignant l’importance de cette transition pour le Sénégal.
Le Président @Macky_Sall a reçu son successeur, le Président @DiomayeFaye.
Une rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté des grands dossiers de l’État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service. pic.twitter.com/a6sz37Tzdf
— Présidence Sénégal (@PR_Senegal) March 28, 2024
Bassirou Diomaye Faye, l’opposant ayant remporté une victoire éclatante dès le premier tour de l’élection présidentielle avec 54,28 % des voix selon les résultats finaux provisoires, attend désormais la validation de sa victoire par le Conseil constitutionnel.
Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été en opposition avec le régime de Macky Sall pendant trois ans, un affrontement qui a causé des dizaines de morts et les a également conduits en prison pendant plusieurs mois, avant leur libération en plein milieu de la campagne électorale mi-mars.
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La Comédie-Française gagne son procès dans l’affaire du «Tartuffe originel» de Molière
Deux spécialistes, qui par leurs recherches avaient «restitué» la version de 1664 de la pièce, réclamaient des droits d’auteur pour la production inédite de la comédie en trois actes.
La Comédie-Française a gagné le procès intenté contre elle par deux spécialistes de Molière pour violation des droits d’auteur, selon un jugement dont l’AFP a obtenu une copie jeudi. La procédure concerne Le Tartuffe ou l’hypocrite, une reconstitution de la possible première version de la célèbre pièce de Molière par l’universitaire Georges Forestier et la professeure de lettre Isabelle Grellet.
Molière avait signé en 1664 une version en trois actes, représentée à Versailles devant Louis XIV mais rapidement interdite par le roi, qui la trouvait subversive. Puis le manuscrit s’est perdu. La version en cinq actes de 1669, moins mordante, avec plus de personnages, intitulée Le Tartuffe ou l’imposteur, s’est longtemps imposée comme la seule connue et représentée.
Le Tartuffe ou l’hypocrite, dont le texte a été publié en 2021 par les éditions Portaparole, a été l’un des succès de la Comédie-Française en 2022. La mise en scène d’Ivo van Hove a été saluée et des retransmissions dans des cinémas Pathé, puis une tournée à Hambourg, Montpellier, Lyon et Athènes ont été plébiscitées par le public. Le théâtre, héritier de la troupe de Molière, n’a pas versé de droits d’auteur, estimant que l’auteur est Molière.
Quatre vers écrits dans le style de Molière
Saisi dans ce litige fin 2022, le tribunal judiciaire a suivi cette interprétation. Ni Georges Forestier, ni Isabelle Grellet «ne peut prétendre à la protection de la pièce Le Tartuffe ou l’hypocrite par le droit d’auteur», conclut le tribunal dans son jugement rendu mercredi. Quatre vers écrits par Isabelle Grellet dans le style de Molière n’ont même pas convaincu les juges du caractère d’œuvre originale. «C’est un jugement que je trouve très sévère», a déclaré à l’AFP l’avocat des plaignants, Jean-Paul Carminati. «La structure de la pièce a été entièrement changée, sa dramaturgie revue… Et, même si l’on considère qu’il s’agit de recherche scientifique plutôt que de création littéraire, le droit d’auteur protège aussi les écrits scientifiques».
Les plaignants, condamnés à rembourser les frais de justice de leur adversaire, doivent encore décider s’ils font appel. «La Comédie-Française se satisfait naturellement de cette décision mais elle n’entend pas la commenter», a indiqué à l’AFP l’avocat des défendeurs, Julien Guinot-Deléry.
Avec AFP