Economie
Barcelone sera-t-il encore endetté ? Les hauts salaires qui sont encore au club

Antoine Griezmann sur 594 000 £; Phillipe Coutinho sur 406 000 £; Miralem Pjanic sur 271 000 £; et Samuel Umtiti sur 212 000 £ sont toujours au club sans espoir de transferts ou de réductions de salaire. Le FC Barcelone reste endetté de plus de 1,3 milliard de livres sterling et il est probable que ce montant augmentera cette saison.
Le FC Barcelone semble échouer à son objectif estival de réduire significativement sa masse salariale. Le club catalan est endetté à hauteur de 1,3 milliard d’euros et avait souligné la vente de joueurs, la réduction de leur masse salariale par des baisses de salaire et l’annulation des contrats des hauts revenus qui ne souhaitent pas accepter des baisses de salaire pour réduire leurs dettes.
Outre les dettes, la Liga a également aggravé ses problèmes en introduisant un plafond salarial, une décision qui a finalement vu le club perdre Lionel Messi.
Bien que le capitaine barcelonais ait accepté de réduire de 50 % son salaire sur son contrat d’un million d’euros par semaine, le club ne pouvait toujours pas se permettre de re-signer le joueur.
Lionel Messi a ensuite effectué un transfert au Paris Saint-Germain pour un contrat de 35 millions d’euros par an. Depuis son départ, Barcelone a essayé d’équilibrer les comptes et a eu un certain succès, mais certains hauts revenus restent toujours sur la masse salariale avec peu d’espoir de les passer.
Défenseur barcelonais, Gerard Pique avait subi une baisse de salaire substantielle qui permet au club catalan d’inscrire de nouveaux joueurs Memphis Depay et Eric Garcia.
Cependant, le défenseur français Samuel Umtiti est l’un des hauts revenus qui restent au club mais ne veut pas accepter une baisse de salaire. Umtiti gagne 212 000 £ par semaine au Camp Nou. Il aurait refusé des prêts et des transferts permanents dans des clubs de Ligue 1.
Miralem Pjanic est un autre haut revenu sur lequel Barcelone a du mal à avancer. Le milieu de terrain bosniaque a vu des transferts à la Juventus et à l’Inter Milan s’effondrer. Le joueur de 31 ans est le troisième plus gros salaire de Barcelone avec 271 000 £ par semaine.
Le 2e revenu le plus élevé, Phillipe Coutinho est également toujours dans les livres du club avec son salaire hebdomadaire de 406 000 £ qui effraie tous les prétendants potentiels aux services du Brésilien.
Parmi les autres hauts revenus encore sur la liste figurent Ousmane Dembele et Antoine Griezmann. Aucun des joueurs ci-dessus n’a annoncé qu’il était prêt à accepter une réduction de salaire et ce Barcelone pourrait encore être endetté car ils déboursent ces sommes chaque semaine.
Il a été rapporté que le club est prêt à accorder aux joueurs des contrats prolongés à la place des salaires élevés ou à annuler purement et simplement les contrats des joueurs qui ne subissent pas de réduction de salaire.

Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP
Economie
Versement d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique américaine à l’Ukraine

Le Trésor américain a annoncé mercredi 29 juin le transfert d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique à l’Ukraine, dans le cadre d’un premier soutien de 7,5 milliards promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
«Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu’il se défend contre l’agression de Poutine et s’efforce de soutenir son économie», a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
Ce 1,3 milliard est transféré au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d’un volume d’aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des États-Unis dans le cadre d’un vaste crédit d’urgence signé par le président Joe Biden.
Selon les estimations de la Banque mondiale, la guerre menée par la Russie en Ukraine risque d’entraîner une contraction de 45% en 2022 de l’économie ukrainienne.
Le pays connaît un déficit budgétaire qui se creuse de 5 milliards de dollars par mois, vu la fonte de ses revenus et son incapacité à accéder à des financements sur les marchés extérieurs.
Les donateurs internationaux se sont mobilisés pour aider l’Ukraine. Ainsi, explique le Trésor, le G7 et l’Union européenne se sont engagés à des financements de 29,6 milliards de dollars envers Kiev, dont 8,5 milliards de dollars d’aide américaine.
En avril et mai, Washington avait déboursé deux subventions de 500 millions de dollars par le vecteur de la Banque mondiale pour répondre à des besoins imminents du pays «après son invasion par la Russie, non provoquée et injustifiée», dit le ministère des Finances américain.
En mai, le Congrès américain avait adopté une loi de crédits supplémentaires pour l’Ukraine, permettant aux États-Unis de verser 7,5 milliards de dollars d’aide économique directe au gouvernement ukrainien.
Par ailleurs, Washington a déjà fourni à Kiev pour plus de six milliards de dollars d’équipement militaire depuis le début de l’invasion russe.
Avec AFP