Actualités
Barack Obama, Justin Bieber et d’autres célébrités élevées par des mères célibataires
La maternité est une étape super difficile à tous points de vue, prendre soin d’un nouvel être qui est sorti de votre ventre, le nourrir, le protéger et ressentir ce grand amour pour quelqu’un que vous n’aviez pas connu auparavant.
C’est un beau processus mais en même temps compliqué avec ses nuances douloureuses et parfumées et comme nous l’avons dit au début : difficile.
C’est aussi un défi d’amour de soi. Votre corps a changé, sans aucun doute, accepter et aimer sa capacité à créer la vie devient aussi difficile… très difficile… et puis on rajoute du travail, des projets individuels, des croyances religieuses et des facteurs interminables pour que les choses se compliquent de plus en plus.
Maintenant, imaginez passer par tout ce processus seul. C’est en fait beaucoup plus courant qu’on ne l’imagine et ces femmes méritent le monde entier. Parmi les célébrités il y a bon nombre de mères célibataires mais aussi bon nombre de célébrités qui ont été élevées par une seule.
Des femmes prospères, fortes et indépendantes qui ont élevé des enfants persévérants, éduqués, en bonne santé et travailleurs qui sont maintenant connus dans le monde entier. Ils sont admirables et reconnaissables, bien sûr.
Célébrités élevées par des mères célibataires
Barack Obama
L’ histoire de l’enfance de Barack Obama est assez intéressante et étonnante. L’ancien président des États-Unis a été élevé par Stanley Ann Dunham qui a eu son fils, résultat de son mariage avec Barack Obama Sr. Ils ont divorcé alors que l’homme politique n’avait qu’un an.
Son père ne s’est jamais occupé de lui car il avait une autre famille au Kenya , sa mère a donc dû travailler dur pour élever son fils. Il n’aurait jamais imaginé qu’il deviendrait le premier président noir de son pays.
Justin Bieber
Le jeune chanteur canadien a été élevé par Pattie Mallette, sa mère qui l’a eu à l’âge de 18 ans. Beaucoup de gens lui ont proposé d’avorter mais elle savait qu’elle pouvait s’en sortir avec son petit.
Il a mis de côté ses addictions et a travaillé dur pour que son petit ne manque de rien car le père de Justin Bieber a fui alors qu’il avait à peine dix mois.
Elle assure que Jeremy Bieber, le père du chanteur, a toujours été à ses côtés et attentif à son éducation, mais en réalité, elle s’en attribue le mérite car elle a été la figure constante de sa vie, le soutenant et l’éduquant jusqu’à ce qu’il devienne l’un des chanteurs. le plus important dans l’industrie aujourd’hui.
Angelina Jolie
Nous avons évoqué le fait qu’Angelina Jolie a une grande ressemblance physique avec sa mère, Marcheline Bertrand, qui a toujours rêvé d’être une actrice reconnue mais n’y est pas parvenue.
Le jour où elle a épousé John Voight, son rêve a pris fin et elle a dû lutter contre son indifférence et sa violence, voyant son objectif d’être célèbre à Hollywood au loin.
Malgré tous les obstacles et difficultés qu’elle a rencontrés, Marcheline a su sortir de l’ornière et élever Angelina Jolie, qui a réalisé le rêve de sa mère : être l’une des actrices les plus célèbres, millionnaires et renommées du cinéma hollywoodien.
Kanye West
Sur son dernier album, on entend à de nombreuses reprises le rappeur rendre hommage à sa maman, Donda West, tombée enceinte à l’âge de 20 ans. Son partenaire l’a abandonnée et la femme puissante et toujours forte a dû obtenir deux emplois pour pouvoir subvenir aux besoins de son fils qui allait plus tard, grâce à son soutien inconditionnel, devenir un musicien à succès et plus tard le mari (aujourd’hui ex-mari) d’un des le plus célèbre de l’industrie.
Jennifer Aniston
Dans plusieurs interviews, Jennifer Aniston a évoqué à quel point sa relation avec son père était compliquée depuis l’enfance. Nancy Dow, sa mère, s’est séparée de John Aniston et l’a élevée seule avec beaucoup d’efforts.
L’actrice a grandi aussi heureuse que possible, calme, avec tout ce dont elle avait besoin pour son quotidien et ne manquait jamais de nourriture sur la table.
Plus tard, elle est devenue l’une des actrices les plus importantes d’Hollywood et a acquis une grande reconnaissance avec son rôle de Rachel Green dans «Friends».
À l’âge adulte, elle a réussi à se réconcilier avec son père et à avoir une relation plus supportable, mais elle vivra éternellement reconnaissante envers sa mère, malheureusement décédée en 2016.
Actualités
Sénégal : Emmanuel Macron félicite Bassirou Diomaye Faye et se «réjouit de travailler avec lui»
Le président français, Emmanuel Macron, a félicité lundi 25 mars au soir Bassirou Diomaye Faye, candidat antisystème et vainqueur de l’élection présidentielle au Sénégal, et s’est réjoui de «travailler avec lui», dans un message sur le réseau social X.
«Félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection comme président de la République du Sénégal. Je lui adresse tous mes vœux de réussite et me réjouis de travailler avec lui», a écrit Emmanuel Macron.
Large vainqueur du scrutin tenu dimanche, Bassirou Diomaye Faye a assuré lundi que son pays resterait «l’allié sûr et fiable» de tous les partenaires étrangers «respectueux», lors de sa première apparition publique depuis l’annonce de son élection historique.
M. Faye, qui a eu 44 ans lundi, libéré de prison il y a dix jours seulement, s’est présenté comme le «choix de la rupture». Il va devenir le cinquième et plus jeune président de ce pays ouest-africain de 18 millions d’habitants après la reconnaissance lundi par son principal adversaire de son succès dès le premier tour de la présidentielle, qui s’apparente à un séisme politique.
La France, ancienne puissance coloniale du Sénégal et son premier partenaire politique et économique, espère maintenir avec lui des relations solides, alors qu’elle vient d’essuyer plusieurs revers dans la région. Elle a dû notamment rompre toute coopération militaire avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Avec AFP
Actualités
Gabon : sept mois après le coup d’Etat, un dialogue national diversement apprécié
Sept mois après le coup d’Etat ayant mis fin à cinquante-cinq ans de «dynastie Bongo» au Gabon, le président de transition Brice Oligui Nguema tiendra promesse mardi 2 avril avec un dialogue national inclusif (DNI) d’un mois, censé préparer des élections en 2025.
Le respect jusqu’ici du calendrier d’une transition de deux ans est salué par la communauté internationale et une grande majorité de Gabonais, pour qui le général est un «héros» qui les a sauvés d’un régime «corrompu», mais des voix s’élèvent pour fustiger un dialogue «entre soi», qui pavera une voie royale au général Oligui vers la présidentielle.
Les appels à reporter et réorganiser cette «consultation de toutes les forces vives de la nation» sont quotidiens dans la frange de l’ancienne opposition qui n’a pas rallié le pouvoir militaire et dans la presse indépendante.
En cause, d’abord, une organisation «unilatérale» et la part belle, parmi les 580 participants, faite aux militaires et aux institutions nommées par le président depuis le coup d’Etat du 30 août 2023 : gouvernement, députés, sénateurs, «délégations spéciales» ayant remplacé conseils municipaux et départementaux, etc.
Les 580 participants ont été nommés par M. Oligui, dont 104 militaires. Et 199 des sièges «sont d’ores et déjà acquis» à l’autorité militaire, et «bien plus avec les délégations spéciales» – soit potentiellement près de 300 au total –, rappelait le média indépendant GabonReview.com dans un éditorial du 21 mars intitulé «DNI : une partie de bonneteau».
D’autant que l’opposition fustige le maintien, au sommet des institutions, de très nombreux caciques des régimes d’Omar Bongo, président pendant quarante et un ans, et de son fils Ali (plus de quatorze ans).
«Les mêmes qui ont souillé le pays hier»
Au cœur du PK 10, un quartier défavorisé de la capitale, Libreville, les commentaires sont enthousiastes ou désabusés. «Chacun va donner son avis, on a attendu ça longtemps», se réjouit Firmin, retraité de la gendarmerie. «On se demande si ça ne va pas faire chou blanc», dit en souriant Tristan Gelaz, 50 ans, pour qui «les acteurs de la transition sont les mêmes qui ont souillé le pays hier».
Pour le reste des 580 participants, le chef de l’Etat en a choisi un parmi quatre proposés par chacun des 104 partis légalement reconnus, dont une grande majorité a fait allégeance au général depuis le putsch.
«Ce n’est pas respectueux de la démocratie interne des partis», s’insurge Anges Kevin Nzigou, du Parti pour le changement (PLC), pour qui le pouvoir militaire «démontre sa volonté de contrôler de bout en bout le débat». «Il faut revoir les critères de participation, ils ne sont pas inclusifs», renchérit Lionel Giovanni Boulingui, du parti d’opposition Réagir.
«Organiser un dialogue et choisir qui vient, c’est un peu comme avoir défini ce qui va être dit», analyse Guy Pambo Mihindou, chercheur en sciences politiques à l’université de Libreville. M. Oligui a également nommé les 217 représentants de la société civile (patronat, syndicats, retraités, jeunes, ONG, cultes…).
«Dans l’opacité la plus totale»
Par ailleurs, l’absence d’informations sur la préparation et le déroulé des travaux inquiète l’opposition. «L’organisation du DNI se fait dans l’opacité la plus totale», dénonce Joachim Mbatchi Pambou, du Forum pour la défense de la République (FDR). Il en va ainsi de l’appel à contribution lancé en octobre 2023 jusqu’aux villages les plus reculés.
Le président a voulu que «tous les Gabonais» puissent s’exprimer, s’enorgueillit sa ministre de la réforme des institutions, Murielle Minkoué, qui revendique 38 000 doléances recueillies dans des guichets ou sur une plate-forme en ligne, parmi les 2 millions d’habitants de ce petit pays d’Afrique centrale riche en pétrole. Elles devaient être synthétisées pour servir de base aux travaux du DNI, mais, à quatre jours de son ouverture, aucune synthèse n’a été publiée.
Le dialogue national n’étant pas «souverain», ses résolutions ne seront pas contraignantes, estiment aussi ses détracteurs, notamment pour la nouvelle Constitution, promise à référendum à la fin de 2024.
Enfin, les griefs de l’opposition se concentrent sur l’avenir du chef de l’Etat : la charte de transition édictée par les militaires après le putsch interdit la présidentielle de 2025 à tous les cadres des institutions de transition, à l’exception… du président Oligui.
Pour l’opposition, cette disposition ne sera pas remise en cause par un DNI «phagocyté» par les thuriféraires du général, dont elle dénonce un début de «culte de la personnalité» et un boulevard tracé pour le scrutin de 2025.
Avec AFP