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Assises du Travail : Dussopt s’en prend au «cliché selon lequel les jeunes ne veulent plus travailler»
Le ministre du Travail met en avant «la capacité d’initiative, l’autonomie dans le travail» des jeunes travailleurs.
Les transformations du rapport au travail «sont multiples», a estimé vendredi Olivier Dussopt en ouverture des Assises du Travail à Paris, mais elles «ne doivent pas nous laisser succomber au cliché selon lequel les jeunes générations n’aimeraient plus travailler».
«Une grande majorité d’entre eux souhaitent travailler simplement en somme (…) La grande démission ou grande flemme supposées des Français est un cliché. Le droit à la paresse est une provocation (…) Le travail reste une valeur essentielle de notre société», a déclaré le ministre du Travail.
Les Assises du Travail ont été lancées vendredi au Conservatoire national des arts et métiers dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR). Trois thèmes sont au programme et font l’objet de tables rondes: les rapports au travail, la santé et la qualité de vie au travail et enfin la démocratie au travail.
Pour chacun de ces thèmes, «un référent animera les travaux (…) Des événements seront également organisés sur les territoires», a ajouté le ministre qui se fixe «comme objectif une formalisation de ces propositions pour la fin du mois de février».
Elles pourront prendre la forme de «dispositions législatives, de négociations ou de concertations, de travaux d’évaluation, mais aussi de guides de bonnes pratiques». Sur le rapport au travail, M. Dussopt a souligné que «nous sommes aujourd’hui sortis du modèle classique de l’employeur unique. La question des parcours et de la notion de salariat doit être interrogée».
La mise en place de nouveaux leviers
«Certaines caractéristiques du travail sont plus particulièrement valorisées aujourd’hui», a-t-il dit. «La capacité d’initiative, l’autonomie dans le travail réalisé sont de plus en plus évoquées par les salariés comme porteuses de sens, loin des modèles historiques liés à la standardisation», a-t-il admis.
«L’autre grand enjeu est celui de la conciliation entre vie personnelle et professionnelle». Outre le recours au télétravail, «d’autres leviers pourraient être mis en place pour faciliter cette conciliation, notamment sur le plan organisationnel ou managérial», a-t-il estimé.
Pour le secrétaire général du Conseil national de la refondation, François Bayrou, face aux difficultés de recrutement, s’il faut «dépasser ce premier sentiment sur les jeunes qui ne veulent plus travailler», il faut cependant «comprendre pourquoi la conciliation entre travail et épanouissement n’est plus au rendez-vous comme (pour) les classes d’âges précédentes».
Avec AFP
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Bénin : Steve Mounié soutient la comédie musicale «Le Trône de Béhanzin» d’Amir El Presidente
Le capitaine de l’équipe nationale de football du Bénin et joueur de l’équipe de Brest, Steve Mounié, apporte son soutien au projet de la comédie musicale «Le Trône de Béhanzin», lancé par l’artiste Amir El Presidente.
Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, Amir El Presidente a partagé sa rencontre avec Steve Mounié, exprimant leur enthousiasme commun pour ce projet. Le capitaine des Guépards du Bénin, originaire de Parakou, a souligné l’importance de ne pas oublier les héros du Nord, tels que Bio Guerra, dans les futures représentations.
«Steve est très attaché à notre culture et notre histoire, il a donc validé le projet avec force et nous apporte son soutien par le biais de sa fondation Steve Mounié. Un grand merci à lui et force à tous les Guépards. Originaire de Parakou, il nous a demandé de ne pas oublier le Héros du Nord Bio Guerra dans nos futurs spectacles! Ça tombe bien, c’est en projet…», a-t-il déclaré.
Le projet «Le Trône de Béhanzin» a des objectifs multiples, notamment la promotion de la culture et des traditions béninoises ainsi que le développement économique du tourisme. Amir El Presidente souhaite également raviver l’intérêt des Béninois pour leur histoire afin de renforcer leur fierté nationale.
En plus de la comédie musicale, le projet comprend la création d’un parc d’attraction dans un palais d’origine qui sera rénové, offrant une expérience immersive de l’histoire du roi Béhanzin aux visiteurs.
Avec un casting exceptionnel et une direction artistique de qualité, «Le Trône de Béhanzin» s’annonce comme un événement culturel majeur au Bénin, avec une représentation VIP prévue en mai au Palais des Congrès de Cotonou.
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États-Unis : Donald Trump appelle l’Europe à se «bouger» sur l’Ukraine
L’ancien président américain Donald Trump, candidat à la Maison-Blanche, a appelé jeudi l’Europe à se «bouger» et à débloquer davantage de fonds pour l’Ukraine, en guerre avec la Russie.
«Comment se fait-il que les Etats-Unis aient engagé plus de 100 milliards de dollars dans la guerre en Ukraine, plus que l’Europe, alors qu’un océan nous sépare!», s’est-il exclamé sur son réseau, Truth Social.
Les États-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev et le Congrès examine actuellement une nouvelle enveloppe de 61 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, très contestée par les élus les plus proches de Donald Trump.
«Bougez-vous l’Europe !»
Sans s’opposer directement au texte, l’ancien président a estimé ces derniers jours que les États-Unis devaient «arrêter de donner de l’argent sans espérer être remboursés». «Pourquoi l’Europe ne donne-t-elle pas plus d’argent pour aider l’Ukraine?», a écrit le républicain dans une publication sur son réseau jeudi. Et de lancer, en lettres capitales: «Bougez-vous l’Europe!».
Donald Trump a échangé sur la question avec le président polonais Andrzej Duda et le chef de la diplomatie britannique David Cameron, qui lui ont tous les deux rendu visite ces derniers jours.
Le milliardaire républicain avait déjà semé la panique en Europe lorsqu’il a menacé en février de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie si ceux-ci ne payaient pas leur part.
Selon l’institut de recherche allemand Kiel Institute, l’aide européenne totale pour l’Ukraine dépasse l’aide américaine en montants engagés.
Avec AFP