Après 25 ans de soutane, un prêtre de l’Église catholique démissionne pour une femme

Après vingt-cinq ans dans les ordres, le père Christophe Chatillon, curé d’Orléans-centre et recteur de la cathédrale Sainte-Croix, a annoncé, samedi 28 janvier, quitter le sacerdoce pour l’amour d’une femme.
«Au cœur des épreuves traversées ces dernières années, le hasard de la vie a voulu que je trouve le réconfort dont j’avais besoin auprès d’une amie qui m’a écouté et soutenu. Aujourd’hui je ne peux pas envisager l’avenir sans elle», a révélé le prêtre.
Ordonné en 1999, devenu curé-doyen du centre d’Orléans et recteur de la cathédrale Sainte-Croix dans les années 2010, le père Christophe Chatillon a annoncé la nouvelle par le biais d’une lettre publiée sur le site de la paroisse.
Un choix fait «librement»
Il a ajouté qu’il faisait «librement le choix de quitter le ministère» et que la «charge pastorale» était devenue «de plus en plus lourde à porter, physiquement, moralement et, même spirituellement» et ce «depuis de nombreux mois».
Le père Christophe Chatillon a expliqué qu’il avait réussi à supporter les «frustrations liées au ministère presbytéral, et plus particulièrement le célibat» grâce aux «joies de la mission et de la vie fraternelle».
Le prête a affirmé avoir «conscience» que son «nouveau choix de vie» n’était pas adéquat par rapport à sa fonction.
L’évêque d’Orléans, Monseigneur Blaquart, a été prévenu et n’a pas tardé à réagir dans un communiqué : «Cette nouvelle est un choc pour beaucoup d’entre nous».
En attendant de trouver un remplaçant au père Christophe Chatillon, les célébrations de la Cathédrale d’Orléans seront assurées «par les prêtres et diacres du centre-ville avec l’aide de ceux du pôle missionnaire» et par Monseigneur Blaquart lui-même.
Il vaut mieux quitter et prendre une femme que de commettre à récurrence la pédophilie, l’adultère avec les femmes d’autrui, de commettre des avortements clandestins, ou de faire des enfants dans l’anonymat. Ce sont ces vices qui continuent de plonger l’église dans les critiques acerbes. N’obligeons pas ces prêtres catholiques qui désirent emprunter la vie en couple de peur de les maintenir dans le péché