Société
Après 25 ans de soutane, un prêtre de l’Église catholique démissionne pour une femme
Après vingt-cinq ans dans les ordres, le père Christophe Chatillon, curé d’Orléans-centre et recteur de la cathédrale Sainte-Croix, a annoncé, samedi 28 janvier, quitter le sacerdoce pour l’amour d’une femme.
«Au cœur des épreuves traversées ces dernières années, le hasard de la vie a voulu que je trouve le réconfort dont j’avais besoin auprès d’une amie qui m’a écouté et soutenu. Aujourd’hui je ne peux pas envisager l’avenir sans elle», a révélé le prêtre.
Ordonné en 1999, devenu curé-doyen du centre d’Orléans et recteur de la cathédrale Sainte-Croix dans les années 2010, le père Christophe Chatillon a annoncé la nouvelle par le biais d’une lettre publiée sur le site de la paroisse.
Un choix fait «librement»
Il a ajouté qu’il faisait «librement le choix de quitter le ministère» et que la «charge pastorale» était devenue «de plus en plus lourde à porter, physiquement, moralement et, même spirituellement» et ce «depuis de nombreux mois».
Le père Christophe Chatillon a expliqué qu’il avait réussi à supporter les «frustrations liées au ministère presbytéral, et plus particulièrement le célibat» grâce aux «joies de la mission et de la vie fraternelle».
Le prête a affirmé avoir «conscience» que son «nouveau choix de vie» n’était pas adéquat par rapport à sa fonction.
L’évêque d’Orléans, Monseigneur Blaquart, a été prévenu et n’a pas tardé à réagir dans un communiqué : «Cette nouvelle est un choc pour beaucoup d’entre nous».
En attendant de trouver un remplaçant au père Christophe Chatillon, les célébrations de la Cathédrale d’Orléans seront assurées «par les prêtres et diacres du centre-ville avec l’aide de ceux du pôle missionnaire» et par Monseigneur Blaquart lui-même.
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP
Alexandre
4 février 2023 at 15:18
Il vaut mieux quitter et prendre une femme que de commettre à récurrence la pédophilie, l’adultère avec les femmes d’autrui, de commettre des avortements clandestins, ou de faire des enfants dans l’anonymat. Ce sont ces vices qui continuent de plonger l’église dans les critiques acerbes. N’obligeons pas ces prêtres catholiques qui désirent emprunter la vie en couple de peur de les maintenir dans le péché