Société
Affaire Dubai Porta Potty : un prêtre catholique brise le silence
Dubaï Porta Porty, c’est le scandale qui secoue présentement les réseaux sociaux depuis quelques jours ne laisse personne indifférent. Dans la foulée, un prêtre catholique a réagi à cette affaire de toilette humaine que seraient devenues les stars des réseaux sociaux.
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Dubaï Porta Potty, pour dire Toilettes Portables de Dubaï est la tentance qui suscite de vives indignations sur les réseaux sociaux.
Selon les témoignages, des influenceurs et influenceuses se permettent de s’aventurer et se livrent à des pratiques inimaginables aux Émirats arabes unis pour de l’argent.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le prêtre catholique nigérian basé au Malawi, le P. Kelvin Ugwu a invité les uns et les autres à gagner honnêtement leur vie.
«La personne dont vous êtes jaloux parce que vous l’avez vue conduire une voiture Range Rover pourrait coucher avec des chiens pour gagner de l’argent.», a-t-il écrit sur Facebook.
«Le gars que tout le monde dans votre ville salue, celui qui a amené G-wagon au village, la même personne que vous souhaitez même être son garçon de maison à cause de l’argent qu’il a continué à pulvériser dans tous les cas où il est invité pourrait être un ritualiste ou un fraudeur sur Internet», a-t-il ajouté.
A tous ceux qui ne sont pas encore tombés dans ce piège du Scandale Dubaï Porta Potty, il leur conseille de ne jamais envier qui que ce soit ou être jaloux de qui que ce soit.
Pour lui, il ne sert à rien de mépriser son travail simplement parce que d’autres personnes publient des photos d’endroits chics.
«Soyez fier de votre travail sincère et droit, peu importe le montant de vos revenus», dit-il en faisant allusion à Galates 6:4 qui stipule que «mais chacun doit examiner ses propres réalisations, et alors, il limitera sa vantardise à ses propres réalisations, ne les comparant pas avec celles de quelqu’un d’autre».
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP